Deux cherbourgeois au Marathon de New York

 

Bonjour Chers Amis,

Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler culture du sport aujourd’hui. Et oui, comme chaque premier dimanche de novembre, se déroule par-delà l’Atlantique un événement sportif mondialement connu, hautement médiatisé, très suivi. Le célèbre Marathon de New York. 

Près de 50 000 participants foulent les 42, 195 km que compte cette course mythique. C’est grandiose. Et parmi eux, deux collaborateurs français avec qui je travaille dans notre petite contrée normande ! Je tiens donc aujourd’hui à les encourager et les féliciter pour cet exploit. New York et son marathon va vous émouvoir et vous stimuler en même temps. Sur la ligne de départ votre cœur cognera fort dans votre poitrine, vos jambes seront prêtes à tout donner, mais votre esprit devra rester concentré pour mieux doser les efforts à fournir. Vous vous sentirez sans doute à la fois minuscules parmi les cinquante mille coureurs et très grands et fiers d’en être. Vos sensations seront très certainement décuplées cependant votre mental devra rester le plus fort. Environ deux millions de spectateurs seront présents tout le long du parcours pour vous soutenir. Parmi eux, quelques personnes compteront plus que d’autres. Vos familles avec qui le lien doit être immensément fort pour accepter de vous accompagner tout au bout de vos limites.

Il sera en France 15h30 lorsque vous vous élancerez. A notre petite échelle, moi-même et les 820 visiteurs de ce blog, aurons chacun une pensée positive et peine d’énergie pour vous, Hubert et Sébastien. Recevez les naturellement et faites en une force.

A mon tout petit niveau de course à pied d’amateur, voici un extrait de ce que l’été dernier j’avais écrit dans une chronique, sur ce que cette pratique m’apportait…

…/…

« Mon corps est prêt pour l’effort. Il sourit, même. Au fur et à mesure de mon avancement, pour lutter contre la fatigue qui se fait sentir, mon cerveau se dissocie du reste de ce corps. Il fait abstraction de mes jambes en particulier. Ma tête ne raisonne plus. Elle se vide de toutes ses pensées comme on renverserait un verre d’eau. Les réflexions sortent par tous les pores, se déversent, coulent et se répandent derrière moi. Je les laisse sur place tandis que mes membres inférieurs continuent leur course. Ces jambes ne sont plus les miennes. Elles ne sont plus que deux instruments externes à mon anatomie qui se déroulent mécaniquement pour m’amener vers le point d’arrivée. C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour pouvoir faire totale abstraction de la difficulté de l’effort éprouvée.

C’est seulement quand je suis parvenue au bout du parcours, que ma tête se remplit à nouveau de tout ce qui la constitue habituellement. A cela vient toujours s’ajouter un sentiment de satisfaction voire de fierté, d’avoir parcouru un peu plus de chemin que la fois précédente. Mes jambes se reconnectent alors au reste de mon corps et l’épuisement jaillit sans plus attendre. Je lui laisse libre cours car je sais qu’ensuite la plénitude prendra sa place. »

Bon courage à vous deux  et très belle course !

Pour les suivre de plus près :

https://www.facebook.com/Cotentin-runner-1952127525010463/

 

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