F comme Frisson

 

frisson

Bonsoir les Amis,

La lettre F sera aujourd’hui dédiée au Frisson. Petit frisson ou grand frisson. Celui que j’ai ressenti en pensant à ce texte a fini de me convaincre que ce serait le bon mot.

Le frisson est une réaction corporelle incontrôlable qui peut avoir plusieurs causes. J’en ai recensé trois dont j’ai envie de vous parler :

Le froid. La frayeur. Le plaisir.

Celui déclenché par le froid, chacun d’entre nous l’a forcément déjà ressenti. Il est désagréable. Ce frisson s’installe souvent insidieusement dans la nuque, puis le dos, quant aux bras, ils voient leurs poils se hérisser comme si ces derniers voulaient s’échapper de ce corps transi. Ce frisson en devient presque douloureux et surtout il n’agit jamais seul. Nombreux et intenses, ces frissons donnent envie au corps de se recroqueviller en boule. Comme un hérisson que l’on toucherait.

Ceux causés par la frayeur sont extrêmement violents. Ils secouent le corps tout entier. L’ébranlent du sommet de la tête au bout des orteils. Ils donnent une sensation de sang glacé circulant dans les veines. Ils engendrent des tremblements nerveux et irrépressibles. Ils paralysent les membres et le cerveau. Ils anéantissent totalement quiconque les éprouve. Ils sont terribles et traumatisant.

Celui procuré par le plaisir parcourt généralement la colonne vertébrale pour remonter jusqu’au haut du crâne. J’en parle au singulier car il est singulier. Particulier. Unique. Il est voluptueux et apporte l’allégresse. Discret, il est vif, bref et éphémère. Il peut apparaître dans toutes sortes de situations selon les sensibilités de chacun. La musique peut déclencher cet effet. Un instrument, une note. Un riff de guitare de Dire Straits. Un solo de saxo. Une voix, une parole.  Kurt Cobain fredonnant trop près du micro The man who sold the world, Barbara chantant L’aigle noir. L’euphorie de la foule dans un concert qui balaie tout, nous emporte et nous enlève. Un mot, un texte, une plume, une lecture. Une image, une représentation, une photo, un film. Une oeuvre d’art peut toucher sans explication et faire frissonner. Une sensation forte. Un tour de manège. Ou encore un exploit sportif, que sais-je ?

Le meilleur est celui provoqué par un regard. Un sourire. Un cœur qui bat fort. L’amour. N’est-il pas le plus délicieux ce frisson qui nous saisit à la vue de l’être aimé ? Devant son sourire radieux quand il nous dévore de ses yeux pétillants et amoureux. A l’écoute de son rire ou ses mots tendres. Dans la chaleur de ses bras qui nous enlacent. Au contact de sa peau.

Je ne pourrai énumérer ici toutes les raisons de frissonner car il doit en exister autant que d’être humains.

Si ces mots, ces pensées, ont réussi à vous faire frissonner mon objectif est atteint. J’aurais réussi à vous toucher, vous émouvoir ou éveiller en vous des sensations. Pourvu qu’elles ne soient pas trop effrayantes !

Bonne soirée chers Amis.

 

 

2 commentaires sur “F comme Frisson

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