Bonjour les Amis,
Notre Prix Nobel de littérature est de retour. Avec Encre sympathique Patrick Modiano m’a emmenée aux côtés de Jean Eyben à la recherche d’une femme disparue. Noëlle Lefebvre. Pendant cette enquête, j’ai déambulé dans un Paris désuet où le temps s’étire au ralenti et semble avoir perdu toute forme de chronologie. J’ai voyagé en Italie, en Savoie, puis à Lausanne sur les traces de personnages étranges, des ombres aux identités parfois nébuleuses qui auraient côtoyé la disparue. Une atmosphère enveloppante et terne règne tout le long du récit. La plume est finement ciselée, poétique ; juste et précise. Modiano laisse planer le doute sur l’identité du narrateur. Qui est-il vraiment ? Le héro ? Modiano lui-même ? Une certaine confusion s’installe assez rapidement. Puis je me suis laissée porter par le texte dans lequel je me suis évaporée -sans plus chercher à l’analyser. Ce récit convoque le thème du souvenir comme celui de l’oubli. Pour Modiano, l’encre sympathique laisse les mêmes traces invisibles que dans la vie. Celles qui disparaissent de la mémoire et qui peuvent parfois resurgir.
Depuis ma lecture j’ai marché boulevard des Capucines, suis passée devant la boutique Lancel, place de l’Opéra et devant d’autres lieux précisément cités dans le livre. Chaque fois j’ai vécu les scènes lues. J’ai vu les décors, les personnages, entendu leurs voix. N’est-ce pas en partie le signe d’un livre de qualité ? Néanmoins je reste un peu perplexe sur la fin de l’histoire… Je vous laisse juges et vous souhaite une belle lecture chers Amis.
En ebook :
https://e-librairie.e-leclerc.com/ebook/9782072753831/encre-sympathique-patrick-modiano
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