Bonjour les Amis,
En lisant ce roman culte d’Alessandro Baricco, les minutes s’égrènent dans une douce et tiède lenteur.
Non pas l’indolence de l’ennui, non, celle du temps juste ralenti qui permet d’apprécier la beauté. La beauté des mots posés sur une histoire de sauvetage de vers à soie dans les années 1860. L’accent est mis sur un des sériciculteurs et ses voyages périlleux vers le Japon pour trouver des œufs de grande qualité.
Au-delà, il est question de rencontres, dont l’une rare et précieuse entre deux êtres. En lien avec le cœur où se mêlent subtilement, le désir et la passion, plus proches du fantasme que de la réalité. Un élan provoqué par la puissance de quelques mots. De ceux qui obsèdent et font vaciller.
Si ce roman était une voix, elle serait cristalline et pure, aux inflexions bouleversantes.
Si ce roman était une musique, elle serait de celles pour lesquelles on s’arrête sur le bord du chemin, souffle court à verser une larme d’émotion.
Si ce roman était une étoffe, elle aurait la texture et la sensualité de la soie. Sa légèreté alliée à sa flamboyance.
Si ce roman était un mot, il serait : grâce.
Alessandro Baricco possède un formidable et unique sens de la narration qu’il manie avec finesse et absolue maîtrise. Il m’a prise par la main et m’a embarquée dans son histoire poétique et charnelle. J’en suis revenue touchée.
Je vous souhaite, Chers Amis, une délicieuse lecture.
La parenthèse de Céline 
😊🤗
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