Bonsoir les Amis,
Parlons cinéma ce soir. La Justice Restaurative, ça vous dit quelque chose ?
Il s’agit d’un dispositif permettant à des auteurs d’infraction et des victimes de dialoguer ensemble, dans un cadre contrôlé et sécurisé. Le but étant d’essayer de comprendre les réactions des uns et des autres, de sensibiliser les auteurs de méfaits aux conséquences de leurs actes.
Au cœur de ces rencontres, des blessures profondes, de la colère parfois, de l’incompréhension et de la peur. De chaque côté. Mais aussi de l’espoir, et pourquoi pas une forme de réparation…
L’ensemble est incarné par un casting incroyable. De Fred Testot à Elodie Bouchez, Dali Benssalah, Leïla Bekhti en passant par Gilles Lellouche, Adèle Exarchopoulos, Miou-Miou et bien d’autres encore.
Jeanne Herry, la réalisatrice de Je verrai toujours vos visages a braqué sa caméra sur des êtres brisés, des êtres en soif de sens, d’explication et sur d’autres qui ne prennent pas toujours la mesure de leurs actes, de leurs gestes, de leurs mots. Elle zoome sur des visages expressifs qui en disent plus long que certains dialogues, elle met en exergue des silences hurlants. Par cette manière de filmer, elle crée une œuvre bouleversante, sensible et très belle. Un huis clos captivant.
Ce film m’a remuée. A bien des égards il a résonné en moi, et j’ai tout particulièrement apprécié le fait qu’il ait bousculé certaines de mes certitudes.
Un film intelligent et qui s’adresse cependant à un public averti, prêt à entendre l’inenvisageable.
La parenthèse de Céline 
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