
Bonjour les Amis,
Sans complaisance, avec une écriture au scalpel, Constance Debré s’attaque ici au Bien et au Mal. Elle parvient à démontrer que ce bien ne saurait exister sans le mal, et que ce dernier possède donc toute légitimité. Il permet d’asseoir la réputation des bien pensants, des bienfaisants. Le tout avec le ton acerbe et virulent qu’on connaît à cette ancienne avocate.
En s’appuyant ici sur le récit du meurtre d’une vieille femme par son jeune voisin, banlieusard, père à seize ans, sans emploi, endetté par de sombres affaires de deal, vivant dans une famille bancale, après avoir été placé auparavant ; l’écrivaine s’en prend au droit français qui, dit-elle, n’est qu’une farce.
Provocations multiples, certes, or il n’en reste pas moins que cette histoire authentique donne à réfléchir sur les conditions sociales, économiques et familiales auxquelles il semble être parfois difficile d’échapper.
Difficile de vous en parler plus sans ne rien dévoiler de l’essence de ce texte étonnant, détonnant, qui égratigne quelques certitudes.
Pas aisé non plus de vous dire si j’ai aimé ou pas. En tout cas, ce livre m’a interpellée, ne me laisse pas indifférente. Et avant même l’histoire, voilà ce que j’ai aimé je pense.
Être un peu bousculée.
Je vous souhaite une bonne lecture chers Amis.
En complément de ce que tu viens d’écrire, j’aime beaucoup ce qu’à essayé d’expliquer Anna Arendt où elle a lors du procès D’Eichmann, par la suite écrit un texte concernant « la banalité du mal. ».
J’aimeAimé par 1 personne
Ah ! Merci, je ne connais pas ce texte…
J’aimeJ’aime
Pour ce que j’en comprends, je crains de balancer rapidement ce livre par la fenêtre !
J’aimeJ’aime
Je comprends qu’il puisse ne pas plaire, alors le mieux est peut-être de ne pas l’ouvrir pour éviter de le jeter.
Il y a tant d’autres choix !
Bonne journée
J’aimeAimé par 1 personne