
Bonsoir les Amis,
Une île perdue au milieu de la mer Celtique. Voici le décor et l’ambiance…
Que dis-je ? Il s’agit là de la vision des quatre-vingt quatre âmes qui y vivent. Cette île est leur socle, celui sur lequel elles ont grandi et qu’elle continuent d’occuper.
Du point de vue des habitants du continent, il s’agirait plus d’un… caillou, sans grand intérêt !
Toujours est-il que sur ce morceau de terre, un drame va susciter de grands bouleversements au sein des résidents. Voire même une tempête…
Il sera question des origines, d’isolement, de déracinement, de légendes, de division entre les êtres, de désaccords sur fond d’économie mais d’écologie aussi…
Or il n’est de plus grandes divergences que celles animées par un attachement profond à une idée, par une passion. Et c’est cette passion qui va pousser chacun des personnages, notamment la jeune Ama âgée de dix ans, à vivre cet événement perturbateur avec intensité et gravité. La fillette va déployer une énergie folle à défendre ce qu’en ces moments instables, elle aime plus que tout au monde.
Lutter ou se résigner ? Croire en ses rêves ou céder à la raison ?
J’ai été particulièrement sensible à la construction dynamique de ce roman. A savoir que les chapitres sont alternés entre la perception de la jeune héroïne enfant et celle et à son âge adulte. Le regard de la femme apporte une clairvoyance intéressante sur ce qu’elle a vécu quelques années auparavant.
Le style narratif utilisé s’accorde à la perfection et avec beaucoup de subtilité à chacune des tranches de vie. J’ai réellement entendu parler la jeune Ama à qui je me suis attachée. Elle m’a raconté ses péripéties, ses chagrins, ses espoirs avec ses mots d’enfant. Puis j’ai écouté la même personne quelques années plus tard, animée d’une ferveur quelque peu plus raisonnée mais toujours aussi marquée par ce qui a chamboulé la vie des îliens…
Une écriture limpide, presque cinématographique, non dénuée de poésie.
Louise Sebillet est la lauréate du “Prix du roman non publié” 2023 imaginé par les éditions Novice en partenariat avec les Espaces Culturels E.Leclerc de Normandie.
Cette année, ce prix est présidé par l’écrivain François d’Epenoux qui apporte tout son soutien à cette magnifique histoire. Voici ce qu’il en pense :
“Un roman au souffle magnifiquement humain, ancré dans les enjeux de l’époque, et qui pose cette question vitale : quand le réalisme des temps s’impose implacablement, les rêves peuvent-ils tenir contre vents et marées ?”
François d’Epenoux
Je te souhaite donc chère Louise, bon vent et une grande vague de succès. Je suis ravie d’avoir collaboré à tes côtés.
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