
Bonjour les Amis,
Si je vous parlais de… Stéphane Freiss ? Et oui, le voilà de retour sur les planches dans une merveilleuse pièce. Le cercle des poètes disparus. Première adaptation au théâtre après la sortie du célèbre film en 1989.
“Cher Stéphane, tu es époustouflant de justesse et de virtuosité. Tu aspires tout entier le public par ton jeu envoûtant, par ta voix et tes postures. Tu t’octroies tout l’espace de la scène avec une désinvolture désarmante, apportant une fraîcheur inattendue à cette histoire. Un petit côté dandy à ce professeur que j’aurais aimé rencontrer tandis que j’étais sur les bancs de l’école…”
Stéphane Freiss incarne avec brio le professeur John Keating (Robin Williams au cinéma) qu’il m’a complètement fait oublier. Bravo Oh ! Capitaine, mon Capitaine…
Il incite ses élèves du pensionnat de Welton à penser par eux-mêmes. À questionner leurs certitudes. Car c’est dans les instants de doute qu’on pose ses propres fondations, qu’on s’élève. En ouvrant des portes, en laissant pénétrer la lumière. Une respiration aspirant à une forme de liberté. En acceptant d’être bousculé. Il leur enseigne l’audace, leur apprend à saisir toutes les opportunités qui se présentent. CARPE DIEM !
“Les choses ne changent pas, changez votre façon de les voir. Méfiez-vous des montagnes, elles se déplacent…” John Keating.
J’ai assisté à une représentation exaltante, jouée par des comédiens éblouissants, d’un allant impétueux, d’une énergie folle. Des jeunes hommes aux personnalités opposées, réunis par des attaches fortes. Par le cercle des poètes disparus qu’ils reconstituent.
Une adaptation théâtrale saisissante, d’une déchirante beauté.
Comme tout le monde dans la salle comble chaque soir, j’ai ri, j’ai pleuré. J’ai applaudi, je me suis levée. J’ai ovationné. Jamais une pièce ne m’avait ébranlée à ce point. Renversée.
Cette pièce est un véritable hymne à la vie, à la liberté. A la poésie et aux mots. Une aventure humaine poignante et drôle, mêlant amitié, transmission et émancipation. A ne surtout pas manquer !
Adaptation de Gérald Sibleyras et mise en scène par Olivier Solivérès. Depuis le 24 janvier au théâtre Antoine, Paris 10.
Ce commentaire magnifique me donne follement envie d’aller voir cette pièce pour ressentir les mêmes choses que toi Céline.
Et pouvoir partager avec le public ces émotions fortes que tu décris et de plus voir Stéphane Freiss sur scène ne peut être qu’un bonheur.
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