Que du vent : quand faiblesse et charme font basculer dans la noirceur

Bonsoir les Amis,

Que du vent. Dans son dernier roman, Yves Ravey continue à sonder les thématiques qui lui tiennent à cœur. A savoir les relations entre les êtres notamment autour du doute, du mensonge et de la vérité. J’y ai retrouvé aussi sa manière bien à lui de pénétrer un milieu social, ici modeste, d’en faire ressurgir de nombreux détails qui permettent d’appréhender à la perfection l’univers dans lequel évolue la fiction.

Yves Ravey raconte la préparation d’un braquage entre voisins. Un femme implique son amant et voisin dans le braquage du coffre-fort de son propre mari. Parce qu’elle s’ennuie, elle rêve d’une autre vie.

Le narrateur, Barnett,  n’est autre que cet amant choisi pour… on ne sait trop quelle raison, même si Sally affirme l’avoir dans la peau. 

Un roman sur la noirceur humaine, sur la faiblesse des hommes, celle d’un raté en particulier, sous le charme d’une séduisante manipulatrice. Des pages dans lesquelles je me suis laissée agréablement entraînée jusqu’à une fin plutôt déroutante.

Je vous souhaite une belle lecture chers Amis.

Je vous glisse la chronique du précédent livre d’Yves Ravey : Taormine
Taormine : un roman noir diabolique

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