
Bonsoir les Amis,
Le cercle des poètes disparus… avec Stéphane Freiss. Yes yes yes !
Oui je l’ai déjà évoqué avec vous. Et je réitère aujourd’hui, sans cacher mon enthousiasme, pour vous rappeler qu’après l’immense succès au premier semestre de cette année 2024 au théâtre Antoine, la troupe remonte sur les planches. Cette fois au théâtre Libre dès ce mercredi 11 septembre et jusqu’au 29 décembre. Depuis quelques jours déjà, les répétitions battent leur plein !
Alors parce que je suis déjà venue te voir jouer à plusieurs reprises mon cher Stéphane, ou professeur Keating devrais-je dire… j’ai juste envie d’embarquer avec moi, à nouveau, tous ceux qui n’ont pas encore vu cette formidable pièce. Quant à moi, je ne manquerais pas de venir vérifier qu’un changement de lieu n’altère en rien le jeu de cette troupe si dynamique. Même si je n’en doute pas un seul instant…
Pour ceux qui ne m’avaient pas lue il y a quelques semaines, je vous glisse mon ressenti juste après mon premier passage dans le public.
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Le cercle des poètes disparus. Première adaptation au théâtre après la sortie du célèbre film en 1989.
“Cher Stéphane, tu es époustouflant de justesse et de virtuosité. Tu aspires tout entier le public par ton jeu envoûtant, par ta voix et tes postures. Tu t’octroies tout l’espace de la scène avec une désinvolture désarmante, apportant une fraîcheur inattendue à cette histoire. Un petit côté dandy à ce professeur que j’aurais aimé rencontrer tandis que j’étais sur les bancs de l’école… ” Je t’ai déjà dit tout ça, mais merci pour ça.
Stéphane Freiss incarne avec brio le professeur John Keating (Robin Williams au cinéma) qu’il m’a complètement fait oublier. Bravo Oh ! Capitaine, mon Capitaine…
Il incite ses élèves du pensionnat de Welton à penser par eux-mêmes. À questionner leurs certitudes. Car c’est dans les instants de doute qu’on pose ses propres fondations, qu’on s’élève. En ouvrant des portes, en laissant pénétrer la lumière. Une respiration aspirant à une forme de liberté. En acceptant d’être bousculé. Il leur enseigne l’audace, leur apprend à saisir toutes les opportunités qui se présentent. CARPE DIEM !
“Les choses ne changent pas, changez votre façon de les voir. Méfiez-vous des montagnes, elles se déplacent…” John Keating.
J’ai assisté à une représentation exaltante, jouée par des comédiens éblouissants, d’un allant impétueux, d’une énergie folle. Des jeunes hommes aux personnalités opposées, réunis par des attaches fortes. Par le cercle des poètes disparus qu’ils reconstituent.
Une adaptation théâtrale saisissante, d’une déchirante beauté.
Comme tout le monde dans la salle comble chaque soir, j’ai ri, j’ai pleuré. J’ai applaudi, je me suis levée. J’ai ovationné. Jamais une pièce ne m’avait ébranlée à ce point. Renversée.
Ce spectacle est un véritable hymne à la vie, à la liberté. A la poésie et aux mots. Une aventure humaine poignante et drôle, mêlant amitié, transmission et émancipation. A ne surtout pas manquer !
Adaptation de Gérald Sibleyras et mise en scène par Olivier Solivérès.
À tous ceux qui n’ont pas vu la pièce allez y, c’est un moment inoubliable , c’est formidablement joué. En tant que spectateurs nous sommes pris dans un tourbillon d’émotions, riant, pleurant, participant. Bravo à Stéphane Freiss et à toute la troupe.
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Oui exactement ! Un tourbillon, c’est joliment dit
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