Dress code : un code infantilisant

Bonjour les Amis,

À lire et prendre avec un brin d’humour… Ou un “smile code”

Aujourd’hui n’a rien à voir avec la littérature.

Aujourd’hui, place à La parenthèse rebelle. Je déborde, me divertis ou me défoule. Sur un sujet qui certes, n’a que très peu d’intérêt. Je reconnais et l’assume. Mais voilà, il y a des jours sans. Sans créativité, sans grandes envolées, mais avec un peu d’exaspération inspirante ! J’ai d’abord écrit pour moi, comme ça, puis l’envie de partager mes pensées a surgi.

Un mot, un seul, est à l’origine de ce billet d’humeur.

Dress code. Je me suis amusée à en vérifier la signification exacte : Règle d’habillement définie pour un évènement, un endroit ou un groupe de personnes.

Dress code, si vous saviez à quel point ces neuf lettres m’exaspèrent. Je ne supporte plus ce mot. Ni le lire, ni l’entendre, ni même son évocation…

Le meilleur moyen de me voir refuser une invitation est de m’indiquer un “dress code” pour être autorisée à me joindre à une petite “sauterie”. Quoi de plus grossier que d’imaginer ses convives incapables de juger eux-mêmes de leur manière de s’habiller pour une occasion spéciale. Normalement par la nature de l’invitation justement, il est assez naturel d’en comprendre l’objectif et le code social associé.

Je ne supporte pas d’entrer dans une case vestimentaire imposée. Exception faite peut-être pour une occasion très particulière, je peux comprendre certains enjeux, qu’ils soient purement esthétiques ou d’ordre essentiel en termes de communication ou médiatisation, ou pour une cause importante. Un dress code incitant à porter une couleur unique, pourquoi pas dans ces cas-ci.

Le pire dress code étant pour moi celui qui rappelle à la simplicité. Celui qui n’a pas lieu d’être. Le fade, le creux, l’inutile qui n’a le mérite d’exister que pour rappeler à son initiateur qu’il existe aussi. En tant qu’hôte, avec un rôle à prendre très au sérieux ! A savoir par exemple lors d’un simple déjeuner ou dîner à la campagne en famille ou entre amis : Dress code type “tenue sportswear”, ou encore “tenue décontractée” ou le meilleur de tous “tenue casual chic”…! Bref tous ces qualificatifs qui ne veulent rien dire, ni de par leur banalité, ni de par leur non sens dans ce contexte, m’horripilent. Quelle infantilisation ! Nous ne sommes guère loin des recommandations données aux petits du style “mouche ton nez avant de dire bonjour à la dame” ou encore “brosse tes dents et file à l’école”, voire même “un pipi et au lit” !

Qui pourrait imaginer enfiler une paire de Louboutin pour un pique-nique ou un costume trois pièces pour une partie de pêche ! Sincèrement. Et quand bien même, en quoi cela serait-il gênant ? Cocasse certainement, peu pratique sans aucun doute.

Et puis, pour être tout à fait honnête, tous les styles et toutes les couleurs ne vont pas à tout le monde… Le ridicule s’invite parfois !

Ceux qui spécifient la tenue adéquate à porter s’imaginent minimiser la touche ostentatoire de l’événement organisé. Or c’est l’effet inverse qu’ils produisent.

Pourtant…

La véritable élégance se situe quelque part entre la discrétion et la subtilité.

Dans la suggestion à peine exprimée.

Celle juste perçue. Devinée.