Confidence : vapoteuses, vaporettes et autres…

Je ne sais pour vous, mais moi je ne supporte plus ces odeurs de vapoteuses, vaporettes, cigarettes électroniques… D’ailleurs je ne sais quel est le nom exact. Appelez-les comme vous voulez ! Crapoteuses, semble le juste terme. Ou baveuses !

N’avez-vous jamais mesuré combien la fumée fétide qui s’en échappe est beaucoup plus abondante qu’avec une cigarette classique ? Notamment quand je marche dans la rue derrière une personne un fumeur… Chaque fois, le vent (ou tout simplement le sens de la marche !) me renvoie son exhalaison en pleine face. Je me retrouve un infect instant, la tête enfouie dans une brume au bouquet malodorant d’un Malabar à la fraise périmé. Ou encore dans l’arôme âcre d’un caramel cramé, (prétendument goût crème brûlé). Quand ce n’est pas un relent de menthe polaire – qui n’a plus rien de polaire – malaxée et chaude en bouche. Un peu comme les chewing-gums que l’on mâche et remâche à s’en ankyloser la mâchoire quand on est enfant. Véritable inhalation de bulle éclatée, collante et écoeurante.

Le choix de parfums ne manque pas. De barbe à papa en passant par pastèque-litchi ou d’autres étrangetés aux noms… improbables !

Peut-être n’ai-je pas encore eu la chance de croiser de fumeurs synthétiques civilisés ou élégants ? Ceux qui n’oublient pas que fumer à l’intérieur des lieux publics est interdit depuis près de vingt ans. Ceux qui se souviennent que fumer en réunion ou en faisant ses courses n’est pas plus autorisé et vivement agaçant.

Le pire est celui (ou celle)  qui ne respecte rien mais ne l’assume pas. Alors je vois ces pathétiques créatures intoxiquées, rabougries sur elles-mêmes, la tête dans leur sac, ou planquée dans une épaule, penchées en avant ou à se désarticuler pour cracher leur chimère – discrètement -. Le tout dans un bruit de bave obscène. Ou celui d’un mouche-bébé. Un môme qui fait autant de bruit avec sa paille au fond de son verre vide, on le rabroue. 

Si des pubards de cigarettes électroniques me lisent, ils me maudiront. Tant pis, dans une bulle que nous formerons, nous échangerons sur notre différend autour d’un mojito bien mentholé qu’ils m’offriront. Nous baverons des inepties en terrasse, avec au bec, une bonne vieille clope que je leur aurais tendue. A moins qu’ils ne préfèrent la rouler… Et nous cracherons une fumée tout aussi malodorante mais sans surprise, puis, avant de rentrer, nous mâchouillerons, un chewing-gum pour ôter l’odeur de tabac froid de nos bouches.

Nobody’s perfect !

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