La plus que lente : Un roman doux et mélancolique

Bonjour les Amis,

Une valse de Debussy comme point de départ puis toile de fond. La plus que lente. Une musique qui ne m’a pas quittée tout au long de la lecture, apportant aux mots de Jérôme Aumont une harmonie supplémentaire. Un texte comme une danse. La valse à trois temps s’étend ici sur quatre étés. Ceux de Nicolas. 

Premiers émois. Premier amour. Prise de conscience. Une singularité.

Celle d’un garçon qui aime les garçons.

Nicolas a douze ans quand son cœur est chatouillé de manière inédite. 

Une main dans la sienne, à peine un souffle pour perturber l’instant. Cet instant qui marque pour toujours, celui frontière d’un avant et d’un après. L’instant précieux qui se pose là, juste au creux d’une paume. Et gravé dans la mémoire.

Avec finesse, Jérôme Aumont déroule une grande partie de la vie d’un enfant devenu homme, avec ses silences, ses fuites, ses pertes. Un garçon qui rage intérieurement contre les adultes et leur indélicatesse. Puis un homme amoureux qui souffre parfois aussi.

J’ai vu l’importance de chérir ceux qu’on aime, j’ai deviné la force du socle qu’est l’enfance, sa fragilité quand elle est bousculée par la différence et l’incompréhension. Il est question de solitude, d’amitié, de liens du sang. D’amour. 

“Tu as commis là, Jérôme, un roman profond empreint d’une douce mélancolie. Une jolie musicalité lie tes mots et s’en échappe.”

Un roman que je vous laisse découvrir chers Amis, le temps d’une valse lente.

La plus que lente Ebook

La plus que lente Grand Format 

Je vous glisse ma chronique du premier roman de cet écrivain que j’ai beaucoup aimé aussi :

Un empêchement

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