Mes oreilles sont comme une porte ouverte à la musique. Cette dernière s’infiltre par elles comme un petit courant d’air pour se glisser jusqu’à mon cerveau qui se laisse porter par les notes. Elle amène mon esprit vers un univers utopique, imaginaire et merveilleux. Quand le son éclate fort et limpide, il résonne dans ma poitrine, dans mon cœur, dans mon ventre et je me sens vivante. La musique n’est pas autour de moi, elle est en moi, elle s’empare de mon corps et mon esprit. Elle imprègne mon âme. Puis elle dégouline et se répand tout à l’intérieur de moi. De la racine des cheveux à mes orteils. La musique m’emporte et me parle. J’ai alors envie de la suivre les yeux fermés et lui répondre.
Les musiques que je préfèrent sont celles dont les premières notes sont seules, perdues, douces, à peine accompagnées d’une voix. Elles commencent par briser le silence, briser ma bulle. Je réagis, suis toute ouïe. Puis elles sont rejointes par d’autres, de plus en plus nombreuses, et de nouveaux instruments. Elles montent crescendo pour finir par exploser dans l’air et dans ma tête. Voyez-vous ce que je veux dire ? Comme sur Bohemian rhapsody by Queen, Stand by me by Playing for Change, Nothing else matters de Metallica ou en encore Stairway to heaven de Led Zepplin et Higway to hell d’AC/DC.
Je pourrais les Amis, vous en citer ainsi de nombreuses encore. Comme vous l’aurez constaté, la chanson française sur moi semble avoir beaucoup moins d’impact. Elle résonne moins en moi. Je voulais juste aujourd’hui vous raconter la musique et moi.
Je vous quitte, accompagnée cette fois d’une de mes favorite : The Man who sold the world by Nirvana. La voix chaude de Kurt Cobain me touche particulièrement. Je vous en parlerai sans doute plus longuement une autre fois…
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