Bonjour les Amis,
Dans son regard déjà, on peut distinguer et reconnaître son humour goscynnien.
J’ai eu le plaisir de visiter l’exposition René Goscinny Au-delà du rire, au mahJ à Paris (musée d’art et d’histoire du Judaïsme). Exposition réalisée à l’occasion des quarante ans de la disparition de l’artiste qui rassemble plus de deux cent cinquante œuvres, des planches et des scénarios originaux. Goscinny c’est aussi cinq cents millions de livres et d’albums vendus dans le monde traduits dans cent cinquante langues et des centaines d’adaptations cinématographiques.
Au-delà de redécouvrir son œuvre dans sa globalité, j’en ai appris un peu plus sur sa vie. Sur son parcours, entre sa famille d’exilés polonais et ukrainiens, ses errances sud et nord-américaines qui ont influencé les scénarios de Lucky Luke écrits pour Morris, sa vie new-yorkaise puis son retour en France. Là il collabore au journal de Spirou, puis rencontre Uderzo avec qui il se lie d’une amitié forte qui les mènera à créer Astérix, pour ensuite imaginer la vie du Petit Nicolas suite à sa rencontre avec Sempé, et peu après la célèbre série Iznogoud avec Jean Tabary.
Né en 1926 à Paris et mort en 1977, Goscinny fut un créateur frénétique qui maniait l’humour avec une aisance désarmante et désopilante. Jamais dans ses ouvrages, il n’est fait état ou allusion à ses origines juives. On parle plutôt d’une œuvre laïque.
Cette exposition m’a vraiment donné envie de me replonger dans les aventures du célèbre cow-boy et du petit gaulois entre autres.
Pour les adeptes de ces BD ou pour ceux qui veulent découvrir l’artiste qui a contribué à élever la bande dessinée au rang du « neuvième art », l’exposition est encore visible jusqu’au 4 mars 2018.
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