Bonjour les Amis,
Le Prix Nobel de la paix remis cette année à Denis Mukwege et Nadia Murad, est pour moi, le principal fait marquant de cette fin d’année 2018. Je déplore qu’un combat aussi important que celui que mènent au Congo les deux lauréats contre les violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants, passe aussi inaperçu dans l’Hexagone. La cérémonie de remise du prix a eu lieu le 10 décembre dernier, or il semble que cette information n’ait pas été jugée suffisamment importante pour susciter l’intérêt de nos médias français. Ou si peu.
Ces abus se déroulent au Congo, pays en guerre, mais aussi chaque jour dans notre pays ainsi que partout dans le monde.
Voici un extrait d’une chronique réalisée par France Info.
« Le prix Nobel de la paix a été décerné vendredi 5 octobre à la militante yézidie Nadia Murad et au gynécologue congolais Denis Mukwege. « Denis Mukwege est quelqu’un qui a dédié toute sa vie à la défense des victimes des violences sexuelles perpétrées en temps de guerre. Sa co-lauréate Nadia Murad est le témoin qui relate les abus perpétrés à son encontre et d’autres », a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen.
Deux héros de la lutte contre les violences sexuelles
À 25 ans, Nadia Murad a survécu aux pires horreurs. Cette yézidie a été réduite en esclavage par le groupe État islamique, après que son village irakien ait été massacré par les djihadistes. Durant des mois, la jeune femme est vendue, revendue, violée et torturée. Elle parviendra à s’échapper après des mois de captivité, grâce à l’aide d’une famille de Mossoul (Irak). Depuis, la jeune femme est devenue la porte-parole de la cause yézidie. « Si les décapitations, l’esclavage sexuel et les viols des enfants, si tout cela ne vous force pas à bouger, quand le ferez-vous ? », a-t-elle déclaré devant l’ONU.
L’autre lauréat est surnommé « l’homme qui répare les femmes ». Le gynécologue Denis Mukwege a soigné 50 000 femmes victimes de viol et mutilées dans son hôpital au Congo. « Chaque femme violée, je l’identifie à ma mère. Chaque enfant violé, je l’identifie à mes enfants », avait-il déclaré. L’annonce du prix Nobel a été accueillie avec fierté dans l’hôpital congolais de Panzi. »
J’admire et j’ai beaucoup de respect pour ces personnes au courage et aux convictions exceptionnelles capables de se battre envers et contre tout. Combat qu’il ne faut jamais cesser de mener à quelque niveau que ce soit, où que ce ce soit, auprès de qui que ce soit.
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