Crédit photo : @selalimentaire
Bonsoir les Amis,
L’un et l’autre s’accordent toujours. L’autre est juste de reflet de l’un. Aujourd’hui leurs gris se croisent et se mêlent, se fondent l’un dans l’autre. L’horizon s’estompe jusqu’à disparaître complètement n’offrant pour vision qu’une masse diffuse et épaisse obstruant la vue. Au loin, un paysage nimbé de brouillard. Le ciel se colore d’ombres fantomatiques volatiles. La mer sombre s’agite, s’impatiente et menace de bientôt rugir. Comme si elle voulait se défendre de ce ciel bas qui cherche à l’envelopper, l’étouffer ou l’engloutir toute entière. Plus près du rivage, ses cris se font entendre. Elle crache des bruits répétitifs et assourdissants. Des sons qui grondent de l’intérieur. À l’intérieur. Envahissants. Ils se superposent, se croisent, s’entrechoquent. Ces bruits m’évoquent un peu celui du métro quand le sol vibrant résonne jusque dans mes talons. À d’autres instants, quand l’eau se fracasse sur les rochers, ils ressemblent à une gifle qui claque sèchement. Je les entends à droite, à gauche, à proximité de moi ou éloignés. Ils sont étourdissants et hypnotiques à la fois. Mais jamais je ne m’en lasse.
Bonne soirée, chers Amis.
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