Bonjour les Amis,
Je vous propose aujourd’hui encore une nouvelle découverte très agréable. Les évanescents, premier roman de Damien Ribeiro paru chez La brune au Rouergue.
Résumé :
Il s’appelle Dos Reis. Ses parents ne parlaient pas français vingt ans auparavant mais ils viennent d’intégrer la classe moyenne et peuvent s’installer dans un lotissement où l’immobilier est accessible à des gens comme eux. Lorsqu’il atteint l’âge des premiers tags, Mickaël rêve d’inscrire son nom sur tous les murs de la ville. De faire partie de ce mouvement hip-hop où les vapeurs d’aérosol lèvent de fraîches hallucinations. Et puis un jour, il change de rivage.
Une fiction très joliment écrite dans l’offensive des milieux sociaux que l’auteur décrit, mais toujours avec impartialité, avec la lucidité et la clairvoyance d’un jeune homme au cœur du récit. Une histoire de rêves d’adolescent mais surtout de désillusion et de renoncement.
La désillusion d’une vie que le héros imaginait meilleure dans un environnement jusqu’alors inconnu, voire inaccessible pour un garçon tel que lui ; celle des retrouvailles avec un camarade de classe dont le souvenir chic s’est totalement effrité, la vulgarité l’ayant incarné.
Le renoncement à une enfance empreinte d’une liberté qu’il s’octroyait à travers l’art de la rue – même si hors des limites autorisées. Il se frotte à la férocité d’une réalité qui lui rappelle que rien n’est jamais tout noir ou tout blanc. Que l’endroit où l’on pose parfois ses rêves n’est pas toujours prêt à les accueillir. A l’adage qui dit “quand on veut, on peut”, le narrateur fait un sacré pied de nez !
Une lecture enrichissante et intelligente, non dénuée d’un humour certain.
Belle découverte chers Amis.
La parenthèse de Céline 
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