
Bonsoir les Amis,
Dans ce livre très court, tout part d’une rencontre. Celle entre le narrateur qui remet à son éditeur un manuscrit non publiable. Non parce qu’il est mauvais, mais parce qu’il contient l’indicible publiquement…
Le narrateur, qui n’est autre que Marc Pautrel, l’écrivain, relate, de son point de vue, des bribes de vie de sa famille qui a connu une fêlure importante. Un chaos dont on ne saura rien. Il réussit à évoluer subtilement autour de ce point de non retour en convoquant ses meilleurs souvenirs d’avant. Pour cela, il décrit de façon très visuelle ses réminiscences de la maison familiale à laquelle il n’a plus accès et il se remémore le bonheur qui l’unissait à sa sœur, à ses nièces et grands-parents
Marc Pautrel, sans le nommer, écrit le vide, le néant encombrant et inracontable. Bien au-delà d’une simple pudeur stylistique volontaire, en ne dévoilant rien, il révèle l’essentiel.Ce qu’il a perdu, ses manques. Je l’ai imaginé écrire l’orbite de cette famille.
Un style intelligemment maîtrisé que j’ai beaucoup aimé.
Un livre à lire sans interruption, avec distance et précision à la fois pour mieux y déceler tous les mots absents. Pour appréhender ce qu’il ne peut exprimer.
Une écriture limpide et sobre qui me donne envie de découvrir les nombreux autres livres de cet écrivain.
Je vous souhaite une très belle et fine lecture chers Amis.
ça a l’air sympa. Je me le note ! Merci !
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