
Bonjour les Amis,
Nom. Ou non au nom.
Non à l’héritage. Soit-il familial, social, économique, religieux, éducatif…
Issue d’une famille bourgeoise composée essentiellement d’hommes politiques réputés, dont des ministres, Constance Debré décrit dans son livre,” une vie lamentable.”
Non sans contradictions cependant. Elle-même fille de junkies, elle a grandi dans les volutes d’opium, les vapeurs d’alcool, les abus médicamenteux de ses parents en marge de leur milieu.
Non sans une forme de panache non plus, l’écrivaine rejette tout. Absolument. Jusqu’à l’amour qu’elle n’ose avouer ressentir parfois. A peine ose-t-elle admettre éprouver du désir de temps à autre. Trop positif sans doute. Trop exaltant.Trop jouissif pour être reconnu.
Avec une économie de mots, l’ancienne avocate dresse un portrait de sa famille et de la société qui l’entoure, presque morbide. Où seule sa solitude trouve grâce à ses yeux.
Sans provocation.
Certes ses propos peuvent être choquants, or Constance Debré n’a pas de velléité à provoquer. Elle pense réellement tout qu’elle avance. Elle est convaincue, imprégnée par ses idées. Elle les dépose là sans autre forme de procès. Celles cherchées au plus profond de son âme d’écorchée vive. Elle nous les expose de manière abrupte. Sans mise en scène.
D’une écriture âpre. Lapidaire. Dépouillée. Dénuée d’émotions. Violente. Frontale.
Et pourtant, audacieuse et belle.
S’exposer et exposer ses pensées sans ambage demandent un certain courage…
J’aimeAimé par 1 personne