Bonjour les Amis,
Décidément cette rentrée littéraire commence brillamment. Notamment avec le retour d’un jeune écrivain qui a commis un roman noir assez… dingue ! Et enflammé surtout. À différents égards, oui c’est le mot.
Tout au long du livre, ça crépite, ça chauffe, ça s’enflamme… Ambiance rougeoyante aux reflets très sombres. Climat étouffant. Atmosphère brûlante. Résultat foudroyant !
Thérèse Sommer attise autant la convoitise des hommes que la haine des femmes, ou encore le feu de sa propre colère qui la consume au point de vouloir réduire en cendres tout ce qui concerne Françoise, sa fille non désirée.
Un roman dans lequel la glace et le feu se mêlent, où la haine côtoie le besoin irrépressible d’amour. Plus que le côtoyer, elle l’engloutit totalement.
Quel est donc le pouvoir de l’amour ? Quand il est absent, quand son manque devient un gouffre envahissant, de quoi est-on capable ? Du pire ? Jusqu’où est-il possible d’aller pour espérer en effleurer le sentiment ?
Soif d’amour et haine ne seraient-ils qu’une seule et même émotion ? Les conséquences peuvent être parfois volcaniques, comme ici.
Il est également question de croyances, de famille, de transmission, de reconduction de méfaits subis dans l’enfance et de folie destructive. Que doit-on faire de ce qui nous a construit ou de ce qui nous a annihilé ? Que faire de ce vécu parfois insurmontable ? Autant de sujets abordés avec subtilité et clairvoyance. De quoi ressortir un peu bousculé !
Comme dans son premier roman : Le cas Victor Sommer, Vincent Delareux scrute et explore l’âme humaine dans ses faces les plus étriquées et les plus sombres. Il dissèque avec flamboyance chaque parcelle de perversité et de vice présente notamment chez les femmes. Une patte, une signature oserais-je déjà dire avec ce second roman. Il existe un fil rouge entre ces deux livres, cependant il n’est nullement nécessaire d’avoir lu le premier avant d’entamer Les Pyromanes.
Ce livre a éveillé en moi quelques réminiscences de lecture du livre à succès de Stephen King : Misery…
Tu possèdes cher Vincent ce talent de tenir ton lecteur en haleine avec une écriture rigoureuse et vibrante. Tu m’as embarquée au cœur de cette Normandie que je connais si bien…
Je vous souhaite chers Amis, un moment ardent, espérant qu’il vous embrase autant que je l’ai été.
Je vous joins le lien de ma chronique du précédent livre de Vincent Delareux : Le cas Victor Sommer :
La parenthèse de Céline 
Quel commentaire enflammé cela attise ma curiosité et j’ai très envie de plonger dans ce brasier.
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Merci beaucoup ! Oui ce livre est passionnant et écrit par un jeune cherbourgeois très sympathique
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