
Bonjour les Amis,
Je ne vous le présente plus… Jean-Baptiste Andrea, prix Goncourt 2023 avec Veiller sur elle. Si vous êtes fidèles de mes chroniques, vous savez que depuis sept ans, parution de Ma Reine, son premier roman, il est présent régulièrement entre mes lignes. Il est des écrivains qu’il me plait de suivre, tout au long de leur chemin éditorial et Jean-Baptiste fut le premier.
Ce petit clin d’œil du jour pour vous signifier qu’il est invité du Festival du Livre de Paris tout ce week-end.
“C’était un plaisir que de te voir hier cher Jean-Baptiste. J’ai pu constater de visu cette fois, au-delà de nos mots… que ce prix te sied à merveille. Qu’il t’emplit d’une joie que tu transmets aisément à tes lecteurs et tout autour de toi.”
Je vous glisse un petit rappel de mon avis sur Veiller sur elle :
Comment pouvais-je ne pas être interpellée, ne pas être charmée avec un tel titre ? Si évocateur de douceur… D’autant plus si ce roman est commis par l’un de ma poignée d’écrivains favoris ! Jean-Baptiste Andrea. Mais c’est sans compter sur sa manière subtile de défier les apparences. Elle… n’est peut-être pas celle qu’on pourrait imaginer.
Ce quatrième opus touche au sublime. Il est un piège dont il est difficile de s’échapper une fois ouvert la première page. Il m’a été tendu par l’auteur en personne en m’envoyant son livre et j’y suis tombée avec délice. Happée.
Tout est réuni ici pour séduire la lectrice que je suis. L’italie, deux êtres qui n’auraient jamais dû se rencontrer, une histoire d’amour impossible et improbable, des destins incroyables et tragiques. Des vies dans lesquelles je suis entrée, des peaux dans lesquelles je me suis glissée, des émotions que j’ai vivement éprouvées du début du XXème siècle aux années 1980. Jean-Baptiste Andrea possède ce talent d’aller cueillir les sentiments là où ils semblent ne pouvoir prendre vie et délicatement les faire naître. Avec raffinement.
Le fil rouge des livres de Jean-Baptiste Andrea est toujours présent, à savoir l’enfance et précisément l’amitié entre un garçon et une fille. Lui, Mimo est fasciné par elle, Viola, et ce lien les réunira tout au long de leurs vies mouvementées et chaotiques. Lui avec son métier de sculpteur reconnu parti de rien et elle, issue d’une richissime famille, enflammée par ses ambitions de femme difficiles à faire éclore en ce début de siècle. De leur rencontre envoûtante naîtra une œuvre d’art, une statue qui défraiera les chroniques de l’Italie jusqu’au Vatican.
Un roman captivant, très riche, extrêmement documenté écrit avec une passion palpable. Une écriture poétique et ensorcelante comme pour les trois précédents romans de Jean-Baptiste. Pourtant, l’expérience et les années patinent encore et lustrent à merveille l’écriture flamboyante de cet écrivain que j’apprécie beaucoup.
Dans ma dernière chronique cher Jean-Baptiste, je te posais la question : A quand le prochain livre ? Je n’ose encore la poser dès maintenant mais tu sais très bien qu’elle me brûle déjà les lèvres…
J’en profite pour vous glisser les liens des précédents livres de Jean-Baptiste Andrea :
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