
Bonjour les amis,
En rédigeant cette chronique depuis quelque part en France
Je mesure ma liberté
Celle de vous écrire et d’en avoir le droit
Celle de lire et d’en avoir le droit
Celle d’aligner publiquement les mots sur ce que j’ai lu et d’en avoir le droit
Sans enfreindre une quelconque règle, sans porter atteinte à ma vie.
Hyam Zaytoun a choisi de parler de ces femmes afghanes qui résistent, qui se mettent en danger, qui luttent pour le droit d’accéder à l’éducation. Le droit à la culture et celui de pratiquer toute forme d’art
Celui de chanter
Celui même de parler
Celui de vivre.
Il est écrit entre ces pages que le seul moyen de combattre l’abus de pouvoir des talibans et d’« en parler en parler », ce que fait admirablement l’écrivaine. Et je suis ravie de très modestement et humblement, relayer à mon tour ce message par ces quelques lignes.
Dans ce récit, il est question de poésie, de force, de soumission, de prise de conscience.
De musique
De courage absolu.
Rarement le mot “sororité” n’a pris autant d’ampleur. Ce mot souvent brandi tel un étendard, ce mot derrière lequel se refugient bon nombre de d’idées et pensées parfois brouillonnes, l’écrivaine lui redonne ici toute sa légitimité.
Ce livre n’est ni journalistique, ni politique, mais plutôt émotionnel, il est le fruit de nombreuses rencontres passionnantes et bouleversantes.
« J’ai tout particulièrement aimé dès le début du livre, Hyam, ta manière de reconnaître avec transparence que ce combat des femmes afghanes te laissait, non pas indifférente, mais peu concernée. Comme pour beaucoup de causes, il est quelquefois plus aisé de fermer les yeux. De passer vite sur une information. Tu le mentionnes à nouveau à la fin de ton formidable récit. Et je trouve courageuse cette honnêteté. »
Et pourtant
Il suffit d’une rencontre
D’un moment
D’une capacité à écouter l’autre
Pour que naisse le désir de s’impliquer
Ce que Hyam Zaytoun réussit en écrivant pour ces empêchées.
Bravo chère Hyam !
Je vous laisse découvrir ce livre, chers Amis, en ouvrir les pages, écouter les voix, entendre sa musicalité.
Les femmes afghanes n’ont plus le droit de chanter Grand Format
Merci pour ta présentation si émue, si retenue, tout en admiration pour ces femmes qui sont prêtes à donner leur vie pour la libération des femmes.Des femmes dont les talibans veulent faire de véritables objets, immobiles et silencieux
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Merci à toi pour ce si touchant retour
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