Elle crépite. Comme le beurre qui dore dans la poêle. Ou tels des grésillements sur un vieux vinyle. Ceux qui brouillent la musique, la rendent moins pure. Ou plus. Sur ce point les avis divergent. Elle crépite, elle pétille. Comme des parasites dans le téléphone. Elle tombe de haut et explose au sol, chacune de ses gouttes se disloque et se multiplie. Parfois son bruit est irrégulier. Sourd ou aigu, il passe de brouhaha à mélodie plus calme. On pourrait croire à une berceuse. Alors seulement on l’entend s’écouler, glisser ; on la voit s’étirer dans le sol et disparaître à tout jamais.
Bonjour
Merci de nous faire partager votre po?sie
Elle adoucit les moments un peu sombres de l?automne
A bient?t
Cordialement
Arlette
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Bonjour Arlette, merci à vous d’être si fidèle à mes écrits. À bientôt
Céline
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Super description de ces gouttes d’eau qui s’éclatent sur le sol en faisant une sorte de petite musique rythmée quand on écoute bien avec une âme de poète.
Cela rend moins triste la pluie et on finit par l’accepter car le monde en a besoin.
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C’est très beau, Céline, de subtiles images si vraies – merci, amitiés 🙂
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Merci beaucoup, 😊 amitiés
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