
Quand le vent se lève et se mêle aux mots. Vite les poser avant qu’il ne les emmène vers un ailleurs inconnu et invisible. Avant que seule ne reste une petite musique.
Cet air insaisissable et évanescent. Comme parfois les mots, les rêves ou les souvenirs. Tous ceux qu’on cherche avec vigueur pour se les remémorer. Quelques fois sans succès et avec frustration, ne subsistent alors que le noir de jais et le blanc opalin mêlés. Comme tout ce qui nous échappe dans un flou opaque.
L’écriture a le pouvoir d’éviter ces écueils.
Celui d’être la mémoire de nos pensées.
Superbe texte plein de poésie, félicitations. Mams
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