
En ouvrant ce livre, je suis tombée sous le charme d’un très joli roman à l’écriture maîtrisée et empreinte des couleurs de l’Espagne, sa chaleur, ses contrastes, son bouillonnement. Olivia Ruiz déroule une fresque familiale romanesque entremêlée des tourments de l’Histoire, le tout sous le signe de l’amour, du sang chaud, des tragédies, des combats de femmes et d’hommes à l’époque franquiste. Il y est question d’exil et de racines autant que de déracinement. De transmission.
Une lecture touchante, épicée et colorée comme les tiroirs de la commode – léguée par une grand-mère espagnole à sa petite-fille – qui renferme les souvenirs d’une vie entière, jonchée d’événements aussi tragiques qu’enflammés. Olivia Ruiz glisse de la puissance dans toutes les émotions qu’elle exprime. Que ce soient la peine, la douleur, l’amour, le désir ou cette soif de liberté qui reste le fil conducteur de ce roman lumineux.
Ce fut pour moi une magnifique découverte, même si je dois reconnaître que j’ai ouvert ce livre avant tout grâce aux nombreuses critiques élogieuses que j’avais lues et auxquelles j’adhère aujourd’hui. Spontanément plus férue de rock anglo-saxon que de chanson française, j’avais commis l’erreur de faire un amalgame de mauvais goût entre mes préférences musicales et une plume inconnue. Les regrets étant inutiles, je ne garde que la saveur de cette écriture tout aussi délicate que flamboyante. Au plaisir de lire à nouveau Olivia Ruiz.
Je vous souhaite un très galvanisant moment de lecture chers Amis.
Pour moi aussi ce fut une belle découverte 😉
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Offert à noël et toujours pas lu, plutôt méfiant. Après cette belle chronique je vais essayer de le lire 😁
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Si j’ai pu vous donner envie d’en ouvrir la première page, vous m’en voyez ravie ! J’espère qu’il vous plaira autant qu’à moi.
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