L’âge des amours égoïstes : un roman subtil et attendrissant

Cher Jérôme Attal,

Pourquoi ne vous ai-je pas lu plus tôt ? C’est la question que me suis posée tout au long de la lecture de L’âge des amours égoïstes. Or nul ne sert d’éprouver des regrets, je me réfugie alors dans l’idée que s’offrent à moi de nombreuses heures de lectures agréables pour découvrir vos autres titres. 

Pour écrire cette chronique mon coeur balance entre écouter Gainsbourg ou Fitzgerald que vous aimez tant. Je passe donc de l’un à l’autre.

Résumé de l’éditeur :

Nico chante dans un groupe et étudie l’histoire de l’art. Il a pour sujet une série de toiles que Francis Bacon a dédiées à la figure de Vincent Van Gogh. Dans une soirée, il rencontre la captivante Laura dont il tombe fou amoureux. Une passion qui va se révéler aussi insaisissable que les trajectoires qui s’offrent à lui en cette dernière année de fac.

C’est le début d’un apprentissage, d’une traversée de Paris, aux confins de cet âge délicat où il faut s’engager sur une voie parmi d’autres sans jamais renoncer à qui l’on est.

Jeunesse et basculement fastidieux dans l’âge adulte, amour obsessionnel et pudique, doutes et certitudes mêlés, passions, rêves et craintes, relation épistolaire, art, littérature et musique, le tout servi par une écriture dense et poétique. Incisive et drôle.

Vous m’avez fait déambuler dans un Paris qui m’est cher et en particulier dans ses quartiers latins très familiers. Entre la Sorbonne et le jardin du Luxembourg en passant par l’Odéon ou St Germain, j’y étais. Mes pas fréquents ici ou là se sont collés à ceux de Nico. Tous les ingrédients sont ici réunis pour me séduire. Les personnages tendres et plein d’esprit, l’atmosphère envoûtante et un peu nostalgique d’une époque qui prend la saveur d’une fin à venir avec au-delà, la peur du vide, de l’inconnu. Quelle sera la texture des lendemains ? En attendant de trouver la réponse dans toutes ses propres contradictions, le héros, jeune amoureux, prend la plume pour déclarer à sa bien-aimée ses sentiments. Le geste est d’une beauté pure dont nous sommes nombreux(ses) à rêver ! Il accomplit également quelques gestes un peu fous, comme s’emparer d’une sculpture qui ne le quitte plus.

Mais n’est-ce pas un des rôles de l’art ou la littérature que de nous accompagner de manière éphémère dans certaines étapes de nos vies ? Comme certaines rencontres, celles qui nous construisent.

Pour toutes ces raisons et de nombreuses autres liées à mon propre imaginaire – assez similaire – et mon approche de l’écriture, ce roman m’a tout particulièrement touchée…

Au plaisir de vous lire à nouveau !

Grand format
Ebook

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