
Bonjour les Amis,
Je reviens aujourd’hui avec ce cher Stefan Zweig et cette petite perle qu’est La peur.
Au-delà de l’intrigue, une fois de plus Zweig confirme avec ce titre qu’on le lit pour sa plume unique, d’une beauté rare, et sa manière si propre de sonder l’âme humaine, d’en décrypter les sentiments, la psychologie et les comportements, aussi divers soient-ils.
Toute l’essence du récit est concentrée en quelques pages d’une grande subtilité.
Ici, l’histoire est simple, une femme adultère est poursuivie par une maître chanteuse et vit dans la peur que son mari ne découvre sa trahison. Pourtant, Stefan Zweig amène cette peur comme un personnage à part entière. Elle est omniprésente, prégnante, envahissante pour Irène, l’héroïne.
Ecrit en 1913, ce récit semble n’avoir pas pris une ride, son intemporalité lui permet de traverser les époques avec une force tranquille et efficace.
Et comme après chaque livre de Zweig terminé, je n’ai qu’une hâte, en ouvrir un prochain… Nul besoin d’en dire davantage sur ce texte que je vous invite à lire ou relire.
Belle lecture chers Amis.
J’en profite pour vous glisser quelques chroniques d’autres titres de cet auteur :
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