
Bonsoir les Amis,
Dès les premières pages, on sait qui est le meurtrier de trois femmes. Trois prostituées. C’est William Drever. Petit comptable bien installé dans sa vie. Le décor un brin rétro si bien maîtrisé est planté. Bien évidemment, les faits ne sont pas aussi simples, sinon à quoi bon écrire un polar de deux-cents pages environ. Dans une atmosphère a la Simenon, John Wainwright nous propose d’explorer avec lui toutes les facettes des différents personnages. Il nous dévoile leur visage, leur apparence lisse en dépit de leurs défauts respectifs. Mais il va au-delà et gratte plus profondément pour nous révéler des personnalités parfois étranges et inattendues. Une drôle de famille…
Un verdict, des réactions, des doutes, de la culpabilité, des reproches…Des révélations étonnantes.
Voilà les ingrédients de ce roman. Polar ? Thriller ? Difficile à déterminer.
Pour conclure, je dirais que n’est pas face à nous, celui qu’on croit voir.
Une lecture agréable et distrayante.
Voici deux autres avis sur deux autres titres de cet écrivain. Une confession, et Les aveux.
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