L’Absence d’oiseaux d’eau : un roman subtil et singulier

Bonsoir les Amis,

L’Absence d’oiseaux d’eau. Ce titre à lui seul est déjà beau. J’entends cette eau se déverser et couler dans le lit de la rivière. Sa résonance. J’entends aussi le bruit cristallin des gouttelettes ou celui plus crépitant lorsqu’elles frappent la surface sur laquelle elles explosent, selon. Avec la plainte ou le chant des oiseaux, en toile de fond.

Ce livre, c’est tout ça à la fois. Pureté, transparence et chute. Un  livre fait d’eau. Comme l’homme aimé avec qui la narratrice enretient une relation épistolaire. Lui ne répond pas ici entre ces pages. Il passe et glisse. A moi, lectrice, d’avoir dû imaginer ses propres mots. Deviner ceux qu’il ne dit pas. A moi d’écouter et d’interpréter ses silences. Comprendre son absence. A moi de devenir lui. De devenir elle. Au-delà d’être sa simple confidente. Discerner les murmures des cris.

Une telle puissance est nichée dans ces lignes, de telles vibrations dans ces mots que je me suis vue transportée dans leur histoire. Dans la mienne imaginaire ? Parfois même, c’est moi qui prenais la plume. 

Un récit exaltant, sensuel, aussi délicat que cru mais jamais vulgaire. Une parfaite maîtrise pour narrer le sentiment amoureux, tout comme le désir et le plaisir.

Je vous souhaite une douce lecture chers Amis. 

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