L’arrière-saison : Nightawks d’Hopper façon Besson

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Bonsoir les Amis,

Autant vous dire que j’ai aimé ce livre L’arrière-saison qui réunit les talents de deux artistes que j’affectionne tout particulièrement. A la naissance de ce roman fictionnel, le célèbre tableau d’Edward Hopper Nightawks (les ombres de la nuit – ou noctambules), peint en 1942. On y voit une une femme et trois hommes dans un café situé à Cape Cod dans le Massachusettes à la nuit tombée. (la couverture du livre reprend une partie seulement de la peinture). A l’observation de ce tableau, l’imaginaire de l’écrivain Philippe Besson se met en ordre de marche, il crée alors de toute pièce une histoire. Il invente des vies avec leurs joies et leurs failles dans véritable huis clos. Ce récit pourrait être une pièce de théâtre, tous les éléments nécessaires y sont présents : Les unités de lieu, de temps et d’action. 

Résumé de l’éditeur :

Au commencement, il y a cette peinture d’Edward Hopper qu’on peut voir à Chicago. J’ai dû l’apercevoir à plusieurs reprises avant de m’en procurer une reproduction, un dimanche d’ennui. Un soir, sans intention particulière, j’ai observé la femme en robe rouge de la peinture, assise au comptoir d’un café nommé Phillies, entourée de trois hommes. Alors, ça s’est imposé à moi, sans que j’aie rien cherché. J’ai eu l’envie impérieuse de raconter l’histoire de cette femme et des trois hommes autour d’elle, et d’un café de Cape Cod. Philippe Besson

J’ai tout particulièrement apprécié retrouver dans la plume introspective et délicate de l’auteur, l’atmosphère qui se dégage du tableau. Philippe Besson utilise le même réalisme que le peintre. J’étais dans ce café avec Ben le barman qui assiste aux retrouvailles inattendues de deux ex amants. J’ai retrouvé les couleurs, les lumières, les silences, les vies qui transpirent de solitude sous les pinceaux de Hopper. J’ai également imaginé une lecture à voix haute du texte – sous le prime du barman spectateur de ces retrouvailles – parallèlement mis en scène par des acteurs dans ce café des années 40.

Cet exercice est particulièrement réussi. Je vous en recommande vivement la lecture.

Je vous reparlerai bientôt de Philippe Besson que j’aurai le plaisir de recevoir à Cherbourg le 22 avril prochain, pour une lecture de Un certain Paul Darrigand dans le cadre du festival Culturissimo organisé chaque année par les Espaces Culturels E.Leclerc.

Je vous glisse les chroniques d’autres livres de Philippe Besson que j’aime beaucoup.

Arrête avec tes mensonges :

https://laparenthesedeceline.com/2019/05/21/arrete-avec-tes-mensonges/

Adaptation de Arrête avec tes mensonges :

https://laparenthesedeceline.com/2020/01/10/adaptation-de-arrete-tes-mensonges/

Un certain Paul Darrigand :

https://laparenthesedeceline.com/2019/06/12/un-certain-paul-darrigrand-un-roman-eclatant/

Dîner à Montréal :

https://laparenthesedeceline.com/2019/06/13/diner-a-montreal-souvenirs-dun-amour-eperdu/

Belle lecture chers Amis.

4 commentaires sur “L’arrière-saison : Nightawks d’Hopper façon Besson

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