
Bonjour les Amis,
Comme chaque fois que j’évoque Christian Bobin, c’est avec difficulté tant il ôte tous mes mots et me cueille avec ses textes d’une beauté pure et unique. Chaque phrase est un émerveillement, la naissance d’une émotion, le réveil d’une sensation, d’une envie, d’une passion. Une véritable petite musique qui ne me quitte plus…
Aujourd’hui je vous présente Une petite robe de fête.
Un recueil de nouvelles qui sont autant de portes ouvertes sur la vie dans ses minuscules et leur intimité propre.
L’écrivain et poète n’a pas son pareil pour parler des silences au creux des mots, pour évoquer des pensées profondes toujours avec une pudeur qui me bouleverse particulièrement.
“Vous m’enleviez la sagesse qui est pire que la mort. Vous me donniez la fièvre qui est la vraie santé.”
Dans ce recueil en particulier, Christian Bobin raconte à plusieurs reprises la place de l’écriture et la lecture dans la vie des personnages rencontrés au fil des pages. Une manière de plus de me séduire. Un livre à déguster en douceur, à savourer avec délectation. Ouvrez grand vos papilles et vos yeux qui ensuite, porteront indéniablement un regard différent sur le monde qui vous entoure.
“On lit comme on aime, on entre en lecture comme on tombe amoureux.”
Pour celles et ceux qui souhaitent découvrir Bobin, je vous conseille d’écouter sur Instagram un extrait de ce magnifique livre, lu par le comédien Stéphane Freiss. Laissez-vous porter par sa voix très justement posée sur la poésie. Le voyage sera délicieux, c’est garanti !
J’en profite pour vous glisser les liens de mes deux précédentes chroniques sur cet écrivain que j’aime beaucoup.
Un bruit de balançoire : des lettres emplies de poésie
Christian Bobin écrit à Pierre Soulages – La parenthèse de Céline
Belle lecture chers Amis !
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