Bonsoir les Amis,
Dans le cadre du festival Culturissimo, Stéphane Freiss était hier soir sur la scène du théâtre Rive Gauche, invité par l’Espace Culturel E.Leclerc de Saint Etienne du Rouvray (76).
Comment ne pas répéter ce que j’ai déjà écrit à propos de cette formidable lecture de La promesse de l’aube donnée par le comédien Stéphane Freiss.
« DONNEE. Oui c’est cela. Le mot juste. Et je sais combien tu les aimes justes. Car tu a mis tant de générosité dans ton élocution, ton regard, ton sourire, ta gestuelle ! Ta gravité aussi. Dans ton jeu. Tout simplement. Plus qu’assister à une lecture, les quelques quatre-cents spectateurs présents derrière moi ont réellement vu Romain Gary. Tu étais Gary. Magnifique incarnation. Tu nous contais l’amour que ta mère te portait. Son admiration et ses espoirs. Ton désir d’y répondre. Or l’amour maternel – comme tout autre – n’est jamais simple, ni rectiligne. Il comporte ses failles, ses creux et ses épingles entre deux élans jubilatoires.
Le public était unanime à retenir son souffle, laisser un silence pur s’installer, rire parfois, ou s’émouvoir.
Pour ma part, une fois de plus, tu m’as bouleversée, et à te voir à l’issue de cette sublime prestation, tu l’étais tout autant. L’énergie qu’elle t’a demandée, ce qu’elle a remué en toi, les très longs applaudissements et cette ovation ont eu raison de ta sensibilité. Celle qui, justement, contribue à cette performance quasi théâtrale.
Je parlais de ta générosité pour partager ce moment. Je pourrais également évoquer une forme de loyauté. Celle qui t’anime naturellement et tout particulièrement concernant Romain Gary et ses livres qui peuplent ta vie. Le soir de cette lecture, 21 mai 2024, ton écrivain favori aurait eu 110 ans. A cette occasion, tu es entré sur scène avec un gâteau d’anniversaire, et tu as réussi à tous nous faire chanter en son honneur. Que c’était beau ! Que c’était noble….
Bravo cher Stéphane.«
La parenthèse de Céline 
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