
Le plafond s’est abaissé et teinté de nuances de gris. Devenu terne et tourmenté il vacille entre l’étain et l’acier, traversé par des masses cotonneuses blanches et perle, vivaces et mouvantes, curseurs de la vitesse du vent.
Ce souffle tourbillonnant décroche les feuilles ocres dans un parfum terreux et emporte avec lui les dernières réminiscences sucrées d’été. Celles peuplées de sable brûlant, de peaux moites et cuivrées, de soirées tièdes aux couleurs orangées.
Finie la vision claire d’un horizon net et lumineux, place à l’opacité réductrice. Il faut désormais compter sur l’imagination pour percevoir le rayonnement coloré des jours à venir.
C’est joliment décrit, superbe
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Merci 😊
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