
Bonjour les Amis,
Avec Deux jours à tuer, François d’Epenoux nous propose une fois de plus, une histoire pleine de rebondissements qui vont chercher leur source au cœur de l’être humain. L’être humain dans ses derniers retranchements, celui empêtré dans une logique en apparence improbable mais dirigée par un seul et unique sentiment, le plus fort. L’amour.
Par amour, Antoine – derrière des contradictions de façade – commet des actes terribles entraînant ses proches dans des situations difficilement tolérables. Comme dans la plupart de ses livres, j’aime tant la manière dont l’écrivain amène ses personnages à agir de manière extrême, qu’à révéler leur côté lumineux ou sombre – que nous portons tous en nous. Il les entraîne au bout de leurs limites et nous les dépose là, face à nous lecteurs. J’ai autant maudit que compris Antoine et ses agissements. Touchée ou révoltée, selon. Embarquée par le souffle puissant d’une écriture frénétique que j’affectionne.
Au-delà de l’amour et l’amitié souvent abordés dans ses textes, j’aime aussi retrouver une des thématiques chères à François d’Epenoux, qui l’est aussi à mes yeux ; à savoir une forme d’urgence de vivre. Une envie d’embrasser la vie à pleine bouche, un besoin de vivre intensément. De vibrer.
« Et comme dans chacune de tes histoires, cher François, j’ai reconnu ce trait d’humour pudique qui te caractérise tant. Ne change rien pour le(s) prochain(s) !«
Ce livre a fait l’objet d’une adaptation cinématographique. Un film réalisé par Jean Becker et nominé au César de la meilleure adaptation en 2009.
Je vous souhaite une surprenante et agréable lecture chers Amis.
Je vous glisse quelques chroniques d’autres titres de François d’Epenoux que j’ai beaucoup aimés.
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