Bonsoir les Amis,
Je viens de refermer la dernière page d’un roman haletant. Les sentiers obscurs de Karachi d’Olivier Truc.
En deux mots, l’écrivain et journaliste au Monde revient sur l’attentat au Pakistan qui a coûté, en 2002, la vie à quatorze cherbourgeois. Dont onze ingénieurs de l’arsenal. Un traumatisme encore présent dans la pointe du Cotentin. Inspiré de faits réels très précis, Olivier Truc commet un thriller au rythme endiablé au cœur de Karachi. L’entrée dans l’histoire est brillamment violente, saccadée. Une véritable plongée en apnée. Pour retrouver mon souffle je n’avais d’autre choix que de continuer ma lecture. Avec délice.
J’étais dans l’ombre du héros, Jef, avec lui j’ai circulé sur des rickshaw pour que nos conversations ne soient entendues de personne. Comme lui j’ai été prise de panique à l’idée d’être enlevée voire tuée. Mais comme lui j’ai toujours eu l’envie et la rage -à défaut de découvrir la vérité sur des faits difficiles à appréhender-, de comprendre ce qui avait pu provoquer une telle tragédie. Comprendre ce qui unit deux hommes aux destins à la fois si liés et aux vies si éloignées. Une magnifique histoire d’amitié, d’honneur, de loyauté, de rencontre et de trahison honteuse également, dans laquelle la poésie pakistanaise n’est pas en reste.
De rebondissements en péripéties inattendues et périlleuses, l’auteur m’a emmenée dans un univers que je méconnais mais dont j’ai appris les odeurs, les saveurs, les couleurs. Les descriptions très sensorielles de la ville ont éveillé tous mes sens. J’en ai senti les pulsations. Les parfums m’ont dégoûtée ou envoûtée, les étoffes m’ont camouflée, le bruit m’a étourdie, la foule m’a dévorée. Quant aux grands et beaux yeux de l’héroïne, ils m’ont comme Jef, aimantée, je ne pouvais m’en détacher.
Une écriture très cinématographique, énergique et vibrante au service d’un roman palpitant.
Je vous souhaite une lecture effrénée chers Amis !
La parenthèse de Céline 
oui moi ausdi il m’a emporté 😉
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emportée, dslee
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